Le récent dérèglement climatique que nous venons et continuons de subir a fort justement jeté le trouble dans les esprits, amplifié par des propos se voulant volontairement alarmistes.
Que serait devenu Brétignolles avec une brèche dans la dune ? Inondée ? Submergée ? Engloutie sous les eaux, telle une Pompéi moderne, la lave en moins et l’eau en plus ?
On a beaucoup parlé du trait de côte qui aurait reculé de plusieurs mètres. Si c’est exact à certains endroits, ça ne l’est pas sur le site de la Normandelière, et plus précisément à l’emplacement du futur chenal. L’escalier d’accès à la plage n’est pas détruit mais ensablé. Le treuil qui servait autrefois à la remontée des bateaux est toujours enfoui sous le sable depuis bientôt 10 ans avec la végétation environnante et apporte la preuve qu’à cet endroit précis (chenal d’accès au futur port) les tempêtes successives n’ont pas altéré cet endroit du trait de côte.
Nous ne cessons de le dire, le port est prévu pour résister aux plus importantes surcotes jamais enregistrées sur notre commune. Même une seconde XYNTHIA serait sans effet au regard de la hauteur des quais. Nous savons qu’il faudra protéger l’entrée du chenal, les enrochements sont prévus pour ça, modulables si nécessaire.
Avec ses 13 kilomètres de côtes, Brétignolles possède un patrimoine exceptionnellement riche et varié. Ne restons pas à l’écart des grands courants porteurs en refusant cette entrée sur les voies maritimes qui sont les plus économiques, les plus écologiques et les plus anciennes de toute l’histoire de l’humanité.
Brétignolles ne doit pas rater le virage de la modernité, notre avenir proche sera demandeur d’emplois, faisons en sorte de nous y préparer aujourd’hui.