dimanche 19 avril 2020

La Normandelière rendue aux Brétignollais

Ci dessous, communiqué de presse de la mairie de Brétignolles du 18 avril. Il apporte une réponse factuelle aux attaques qui circulent dans quelques médias et réseaux sociaux.

 
Comme en octobre 2019, à l’occasion de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement préalables aux travaux du port de plaisance, des médias plus engagés qu’indépendants, des soutiens associatifs sous le couvert de leur opposition au port de plaisance, des internautes manipulateurs peu scrupuleux diffusant leur haine sur leur blog ou dans leurs posts sur les réseaux sociaux feignent aujourd’hui l’indignation et les questionnements orientés comme des accusations. Ils s’appuient sur des analyses biaisées de soi-disant experts. Ils commentent à distance et sans aucune mesure, à grands coups de raccourcis historiques honteux et d’informations détournées, les faits qui se sont déroulés entre le 8 et le 10 avril 2020.
Ainsi, le démantèlement de la ZAD de la Dune installée le 6 octobre au soir, en sursis depuis les ordonnances d’expulsion du Tribunal de Grande Instance des Sables d’Olonne du 13 décembre 2019 devient-il dans leurs écrits : « une opération de voyous » allant à l’encontre des règles de confinement et une reprise pure et simple des travaux du port. Pas un mot sur les désordres et les violences qui ont émaillé la vie des Brétignollais depuis 6 mois ni sur l’escalade de ces dernières semaines qui a conduit à l’énième débordement ce 8 avril qui a emporté la ZAD. 
Ce dernier n’est pas un « léger incident », comme le laisse entendre certains, mais bien un fait grave qui a conduit à la condamnation à de la prison ferme pour 2 des protagonistes zadistes.
Ceux qui aujourd’hui minimisent cela ou l’ignorent tout simplement devraient s’interroger sur la réalité de la contribution sociale et environnementale de la ZAD : épaves, véhicule incendié sur la rue de la Normandelière, déchets parsemés dans les prairies, animaux en divagation, entraves à la circulation, menaces et actes de violence envers des particuliers, les agents municipaux ou les forces de l’ordre, dégradation du mobilier urbain, tags et inscriptions à caractère violent et anti-républicain.
Les commentateurs bien avisés de ces derniers jours, qui ont encouragé il y a plusieurs mois l’installation de la ZAD, souffrent, pour une partie d’entre eux, d’amnésie ou font preuve d’une certaine naïveté.
Ceux qui s’indigent en faisant croire que cette opération a été conduite en dehors du cadre réglementaire du confinement, ne se sont jamais indignés des déplacements de soutien non justifiés ou des comportements inappropriés et dangereux des zadistes : rassemblements sur la plage, déplacements et arrivées sur la ZAD depuis le 17 mars, absences d’attestations pour se déplacer et autres refus d’obtempérer.
Ceux qui critiquent la destruction d’habitations, des cabanes en palettes de bois et bâches plastique, ils n’ont jamais critiqué les squats et le saccage de l’ADAPEI, de la ferme de la Normandelière et de l’ancienne colonie France Télécom. Ils ne sont pas offusqués devant le refus de quitter les lieux suite
Brétignollesaux ordonnances d’expulsion, ni après les destructions répétées du mobilier urbain, de biens publics mais également de véhicules de particuliers franchissant les barrages mis en place pour entraver la circulation, ceux de la gendarmerie mais plus gratuitement encore les véhicules d’autres zadistes (406 brisée, Ford Transit incendié, caravane dégradée…)
Ceux qui évoquent l’importance du déploiement des moyens de gendarmerie face à quelques individus  pacifistes, n’évoquent pas les slogans anarchistes, anti-sociaux qui couvraient les routes de la Normandelière, les murs des bâtiments ou tout autre support, l’angoisse des Brétignollais de franchir les chicanes installées sur les voies, les intimidations et menaces à l’encontre des riverains, des gendarmes ou des agents municipaux, les violences sur des particuliers et des agents dépositaires de l’autorité publique mais également les violences au sein même de la ZAD sur fond de consommation d’alcool et de substances illicites.
Ceux qui voient dans les Gardiens de la Dune les protecteurs de la nature face aux « affreux bétonneurs capitalistes», ont-ils vu les 300 m3 de déchets collectés sur le site, incrustés dans le sol ou parsemés dans les espaces naturels aux alentours, les excréments et déjections, la baignade du cochon dans une mare pourtant si « remarquable », la multiplicité des affichages sur site dégradant le paysage. Pensent-ils vraiment que la nature, dans cet espace insalubre, où se concentrent des animaux domestiques, parfois au risque d’être malades et d’en mourir (plusieurs cas parvovirose canine mortelle diagnostiqués), ait repris ses droits, que les oiseaux reviennent nicher dans les végétaux déplacés au gré des barricades, que les plantes repoussent dans les espaces piétinés des parcelles occupées ou du KarnaZad ?
Ceux qui s’opposent sincèrement au port de plaisance, sans duplicité, pensent-ils vraiment que tout cela soit motivé par le combat contre le port, alors même que les travaux préparatoires sont arrêtés et que l’attribution du marché de travaux n’est pas à l’ordre du jour dans le contexte actuel. Pensentils vraiment que l’image véhiculée par la ZAD soit sans impact sur l’activité économique de Brétignolles sur Mer sur son attractivité touristique ?
Mais les Brétignollais, eux savent la responsabilité de la ZAD depuis 6 mois quant à la dégradation de leur cadre de vie et ils l’ont exprimé, dans leur très grande majorité, dès le 1er tour des élections municipales.
Face à cette propagande organisée et les commentaires injurieux et interprétations tendancieuses sur les réseaux sociaux, la municipalité a choisi son parti, celui de l’action de proximité, dans le respect du droit, en réponse aux attentes prégnantes de la population : une action pesée, construite en partenariat avec les différentes autorités après avoir constaté l’impossibilité d’un dialogue d’apaisement avec les individus présents. 
Bien sûr que depuis le mois de février la possibilité d’une intervention dans le cadre des ordonnances d’expulsion du tribunal avait été planifiée en lien avec l’Etat et était attendue avec impatience. Mais depuis le 17 mars, début du confinement, nous avions accepté de devoir composer avec l’inacceptable,
craignant de nouvelles violences compte tenu de la radicalisation progressive de la ZAD, sans imaginer pour autant que nous serions conduits dans cette période à engager les moyens de la commune pour reprendre possession et sécuriser la Normandelière.
Le démantèlement de la ZAD, contrairement à ce que cette opération de propagande laisse entendre ne sert pas le projet de port de plaisance, mais rétablit le droit et la justice ainsi que les conditions d’un débat démocratique serein en maintenant l’ordre républicain sur la commune.
Notre propos n’est ni de critiquer un mode de vie différent du nôtre choisi par une partie des individus qui étaient présents sur la ZAD ou encore une opposition honorable au projet de port, mais d’éclairer chacun sur la manipulation à l’œuvre qui travestit la réalité d’une résistance bardée d’idéologies et souvent violente, qui abuse de jeunes en perte de liens sociaux à la recherche d’une quête environnementale et qui sème les germes de la colère comme s’il était impossible de bien vivre ensemble à Brétignolles-sur-Mer.
Le démantèlement de la ZAD et la remise en état du site de site de la Normandelière qui se va se poursuivre dans les prochains jours permettra à chacun de se réapproprier cet espace en toute sécurité, de profiter pleinement d’un environnement apaisé dès que ce sera à nouveau possible et de faciliter la reprise de l’activité économique et touristique sur notre commune.

Les élus de Réussir Brétignolles

samedi 11 avril 2020

LA NORMANDELIERE, CHANGEMENT DE DECOR

 

Après un grand coup de balai, voici notre nouvel horizon

 






 

 

le site est maintenant nettoyé, sécurisé et gardé

merci de ne pas le visiter
 

jeudi 9 avril 2020

LA NORMANDELIERE OCCUPEE, SACCAGEE, DEFIGUREE,

MAIS LA NORMANDELIERE LIBEREE

Ce 8 avril, la zad de la Normandelière a enfin été évacuée manu-militari par la gendarmerie. Une cinquantaine de bénévoles ont procédé à un début de nettoyage en brûlant des cabanes de fortune disséminées çà et là. Jeudi et vendredi, le nettoyage se poursuivra et les bâtiments seront sécurisés pour éviter toutes nouvelles intrusions. L'occupation par ces squatteurs à laissée le site dans un état lamentable de délabrement et de saleté que l'on ne peut imaginer.

Une déchéance humaine dénuée de tout sens morale, sociale. Une vision de notre société malheureusement entretenue par certains Brétignollais moralisateurs représentants de notre système éducatif. Honte à eux !

La loi a repris son droit avec l’espoir que nous ne revivions plus jamais cela.


 Non ce n'est pas notre ferme qui brûle, mais une certaine déchéance humaine. 



 


Un grand merci au PSIG de la Roche sur Yon




vendredi 3 avril 2020

A Bretignolles-sur-Mer, la ville n’a pas envisagé de mettre en place pour l’instant de couvre-feu.


SANCTIONS La violation des règles de confinement est d’une amende forfaitaire de 135 € pouvant être majorée à 375 €. Les contrôles menés par la Gendarmerie et la Police nationale, en coordination avec les polices municipales, se poursuivent et s’intensifient en Vendée.


SITUATION PARTICULIERE SUR LA NORMANDELIERE

Dans ce contexte, la présence de la ZAD de la Dune soulève de nombreux enjeux sanitaires compte tenu des comportements antisociaux constatés. Il est rappelé que la participation aux activités de la ZAD ou la présence de personnes extérieures sur site est susceptible d’être sanctionnée au regard des règles de confinement. Suite à la mise en place, le 25 mars, de nouvelles chicanes rue de la Normandelière par les zadistes et de nombreuses inscriptions constitutives de menaces de mort à l’attention des forces de l’ordre, le Maire a interpellé le Préfet sur cette situation inacceptable au moment même où il est demandé à tous nos concitoyens des efforts pour lutter contre le Covid-19.

Jeudi 2 avril, de nouvelles chicanes ont été mises en place rue de la Source en réaction « soi-disant » aux verbalisations de certaines d’entre eux pour non-respect des règles de confinement.

PLUS JAMAIS CELA, UNE MÊME LOI POUR TOUS